Projets de recherche de l'OHM

Cette page affiche la liste des projets de recherche de l'OHM Pays de Bitche dans la base de données du LabEx DRIIHM

36 résultats

Porteur: Claude Wagner

Disciplines:

EconomieGeographieSociologie

Mots clés:

Société ruralecommerce de proximitéconsommation

Porteur: Fabien Hein

Disciplines:

Socio-anthropologie

Mots clés:

Paysage sonoreEthnographieEcoacoustique

Résumé:

Ce projet entend faire émerger les cadres interprétatifs structurants (l’univers de sens) des habitants du Pays de Bitche à partir d’une ethnographie du sensible structurée par la notion de paysage sonore considéré un indicateur de transformations socio-écosystémiques.


Participants:

Céline Scherr

Porteur: Marie-Laure Trémélo

Coporteurs: Corinne PARDO


Mots clés:

Science ouverteOuverture des donnéesPrincipes FAIRInterdisciplinarité

Résumé:

Informer et former la communauté scientifique aux bénéfices du partage et de l’ouverture des données pour tendre vers un changement progressif des pratiques de gestion et de diffusion de la donnée sont les objectifs du WP1 du projet SO-DRIIHM (ANR 2020) conduit par le groupe Data-DRIIHM. Dans ce cadre, il est important de prendre en compte aussi bien les chercheurs qui croulent sous les informations de leurs établissements que ceux isolés qui ne bénéficient d’aucun accompagnement sur cette thématique. Le groupe Data-DRIIHM se pose désormais en « Aiguilleur de la Science Ouverte » pour l’ensemble de la communauté DRIIHM en regroupant les informations et supports pédagogiques, en mettant à disposition ces ressources tout en accompagnant et conseillant au mieux les chercheurs. L’objectif de ce projet est donc de recenser et faciliter l’accès aux ressources pédagogiques en matière de Science Ouverte, dans son acception large, pour les chercheurs de la communauté DRIIHM et de répondre à leurs questionnements : comment créer un PGD ? Comment gérer les données personnelles et respecter le RGDP ? Mes recherches sont-elles soumises à l’APA ? Comment répondre aux principes FAIR pour la mise à disposition de mes données ? Dans quel entrepôt puis-je déposer mes données ? Comment publier en Open access ? etc. Le tout en tenant compte des spécificités disciplinaires et interdisciplinaires du DRIIHM.


Participants:

Corinne PARDO, Mathieu MASSAVIOL

Porteur: Katerina Dontsova

Coporteurs: Benjamin Cancès, Jessy Jaunat, Tom Meixner, Pascale Bauda, Aurélie Cebron


Disciplines:

BiogeochimieHydrologiePedologieSante publique

Mots clés:

Insensitive munitionsGroundwater contaminationSoilMicrobial communities

Résumé:

Contamination from military training presents significant concern across different environments. We are proposing a research project that examines potential for contamination from the new energetic compounds, that are part of insensitive munitions. While transport of traditional explosives like 2,4,6-trinitrotoluene (TNT) and 1,3,5-hexahydro-1,3,5-trinitro-1,3,5-triazine (RDX) have been extensively studied, fate of new munitions formulations that are being introduced now, like IMX - 104, containing 3-nitro-1,2,4-triazol-5-one (NTO), and 2,4-dinitroanisole (DNAN) in addition to RDX are less known. However, higher solubility of NTO and DNAN, and negative charge of NTO in at environmentally-relevant pHs range indicate greater potential for their transport in soils into groundwater and surface waters, than traditional TNT and RDX. Here we are proposing studies across two locations with contrasting climatic conditions, an arid one in Arizona, USA, in close vicinity of the Human-Environment Observatory (OHM) Pima County and one in Moselle region of France, location of OHM Bitche County observatory, with wetter conditions and the occurrence of organic soils. We are proposing a combination of laboratory experiments using soils collected on or close to the training ranges at the two locations – Bitche in France and Fort Huachuca in USA –and predictive modeling that would evaluate potential for contamination on both sites from insensitive munitions deposition during training. We will evaluate several alternative climatic scenarios that represent a range of predicted changes in climate for each location. Military installations are important source of income for the local communities, but their sustainability critically depends on ability to maintain environmental quality under changing use.


Participants:

Aurélie Cebron, Pascale Bauda, Jessy Jaunat, Benjamin Cancès, Thomas Meixner

Porteur: Denis Mathis

Coporteurs: Emmanuel Chiffre


Disciplines:

GeographieGeohistoireHistoire

Mots clés:

Militarisation - démilitarisation - paysage -patrimoine - ressource - transition - trajectoires - ruines

Résumé:

Le territoire de Bitche a été fortement marqué par la militarisation, qu'il s'agisse des châteaux-forts, de la citadelle, des casernes ou du camp d'entrainement. L'ensemble des éléments directs de la militarisation constituent des traces et des marques paysagères qui servent à la production d'une identité territoriale forte. Les phases de démilitarisation avec les conversions mais aussi l'enfrichement et l'enruinement constituent aujourd'hui des ressources territoriales pour construire de nouvelles trajectoires territoriales et paysagères.


Participants:

Emmanuel Chiffre, Pierric Calenge, Tanguy Niederlander, Laurent Jalabert, Christelle Loubet, Joël Beck

Porteur: Joël Beck

Disciplines:

Histoire

Résumé:

Nos objectifs visent à saisir l’évolution de la vocation militaire du Pays de Bitche, depuis le Moyen-âge jusqu’à nos jours. Plus généralement, l’objectif central consistera à produire une histoire sociale du Pays de Bitche à partir de la présence militaire considérée comme un élément clé pour la construction et la compréhension du territoire.

Porteur: Pascale Bauda

Coporteurs: Nathalie Boulanger, Marie-Claire Lett, Fabien Hein


Disciplines:

Ecologie de la sante

Mots clés:

PathogènesZoonoseEnvironnementBorrélioseDynamiqueEpidémiologieFacteurs de controleFacteurs de risque

Résumé:

Le territoire de l’OHM Pays de Bitche présente une forte incidence de borréliose de Lyme une maladie vectorielle à tiques, supérieure à la moyenne nationale. Les facteurs environnementaux responsables des différences d’incidence observées pour les cas humains de borréliose de Lyme, dans une région donnée ne sont pas clairement établis. Ces facteurs potentiellement d’origines physiques, biologiques, socio-économiques restent à identifier. Progresser sur ces questions nécessite une approche multidisciplinaire sur des sites pertinents, ainsi que la prise en compte de la dynamique temporelle des territoires dans le cadre d’une démarche prédictive. Notre connaissance fine interdisciplinaire du territoire du Pays de Bitche associe sur la question de la dynamique du territoire des compétences disciplinaires complémentaires et diversifiées (écologie, histoire, géographie, sociologie) et des acteurs investis (Parc régional des Vosges du Nord, militaires, Office National des Forêts de la Chasse et de la faune sauvage, Club Vosgien, association de chasseurs, lycéens, citoyens). Ce contexte favorable nous a permis de définir 2 zones d’étude contrastées dont la connaissance des usages actuels et passés (période 1758/ 1812) permet de tester un certain nombre d’hypothèses inédites concernant les facteurs environnementaux de contrôle de l’abondance des tiques Ixodes ricinus et la diversité des pathogènes (bactéries, parasites et virus) qu’elles vectorisent.


Participants:

Nathalie Boulanger, Marie Claire Lett, Fabien Hein, Delphine Aran, Benoit Jaulhac, Annik Schnitzler, Armand Maul, Erik Sauleau

Porteur: Annik Schnitzler

Disciplines:

AnthracologieBotaniqueEcologieGeographieGeohistoirePaleoenvironnement

Mots clés:

Etangcréationabandongéohistoirepaléoécologieécologiesédimentologie

Résumé:

Ce projet regroupe les disciplines complémentaires (écologie, paléoécologie, anthracologie, palynologie, sédimentologie, géohistoire) autour de la question de l’histoire des étangs. La création des étangs a été favorisée par les caractéristiques spécifiques de certains vallons du Pays de Bitche : épaisseur des substrats ; faible pente, présence d’aquifères, qui favorisaient à l’origine tourbières et marécages boisés. Les étangs ont été créés pour les plus anciens probablement au Moyen Age, mais la plupart ont été creusés au XVIe siècle. Au cours des siècles suivants, certains ont disparu, tandis que d’autres ont été créés ou agrandis. Nous nous proposons de nous pencher sur cet héritage complexe et encore peu exploré par deux méthodes complémentaires : 1. l’exploration des documents historiques et les cartes d’une part (qui renseignent sur les usages et les créations ou disparitions des étangs et 2. La sélection d’étangs parmi les plus anciens, sur lesquels seront analysés les sédiments de leur base. Sur ces sédiments seront analysés : leur géochimie et les contaminants éventuels, les pollens, les charbons. Un deuxième aspect de ce travail est d'évaluer l'évolution des formations végétales des étangs récemment asséchés dans la régions, dans le but de restaurer la continuité écologie des cours d'eau. Cette étude est complémentaire de celles effectuées sur les cours d'eau. Par ces approches complémentaires de description et de compréhension de l'histoire des étangs, de ces formes, nous souhaitons améliorer les connaissances sur les dynamiques paysagères e dans le contexte spécifique de l'histoire des fonds de vallons


Participants:

Anne-Véronique Walter, Pascale Ruffaldi, Gérard Masson, Vincent Robin

Porteur: Fabien Hein

Disciplines:

Eco-epidemiologieSocio-anthropologie

Mots clés:

ContaminationIdéesReprésentationsPerceptionsElectionsEnjeux environnementauxDérèglement climatiquePolitique

Résumé:

Dans la continuité des travaux réalisés entre 2016 et 2018, ce projet vise à renforcer les données concernant les relations hommes-milieux au Pays de Bitche (PdB) au moyen d’enquêtes quantitatives, qualitatives et documentaires. Ce projet de recherche vise notamment à compléter et approfondir – à fin comparative – les enquêtes portant sur les élus et les services publics du PdB menées respectivement en 2017 et 2018. Cette nouvelle enquête entend s’inscrire dans une épidémiologie des représentations à partir de la notion de « contamination des idées environnementales » à la faveur des élections municipales (mars 2020). Ce qui implique d’examiner les modalités de circulation de schèmes de pensée qui, par résonance au sein d’un collectif ou d’un territoire, aboutissent à la formation de dispositions d’esprit et de croyances communes ayant spécifiquement trait aux grandes questions environnementales et climatiques contemporaines.

Porteur: Benjamin Cancès

Coporteurs: Pascale Bauda, Vincent Robin


Disciplines:

ArcheobotaniqueBiogeochimieBiologieEcologiePaleoenvironnementPedologie

Mots clés:

TourbièreDiversité VégétalePaléoenvironnementDiversité MicrobienneActivités MilitairesContaminationsEléments Traces MétalliquesArsenicCuivrePlombZincIsotopieMobilitéArchive

Résumé:

Bien que les tourbières remplissent des fonctions environnementales et patrimoniales essentielles, ces milieux sont menacés par différentes activités anthropiques. Depuis plusieurs siècles le Pays de Bitche est notamment structuré autour de l’activité militaire. Une étude menée en 2018 a montré que les tourbières acides du camp militaire de Bitche et la nappe superficielle qui y circule n’étaient pas impactées par des composés pyrotechniques (perchlorates et composés nitroaromatiques) émis par les activités militaires. En revanche, les tourbières présentent en surface une forte contamination en éléments traces métalliques (As, Cu, Pb et Zn) qui pourraient affecter leur fonctionnement biogéochimique. Les objectifs généraux de ce projet consistent à compléter les travaux initiés en 2018 sur ces milieux. Bien que l’origine miliaire de la contamination métallique semble évidente, une contribution de sources plus anciennes (métallurgie, verrerie, etc) devra être vérifiée. Une attention particulière portera sur l’identification de la réactivité et de la forme chimique des ETM afin de comprendre leur comportement dans ces milieux et d’évaluer leur influence sur la structure des communautés microbiennes. Enfin, la datation des tourbières sera affinée et les analyses paléo-environnementales poursuivies afin de reconstituer l’évolution de l’environnement végétal depuis le Néolithique.


Participants:

Pascale Bauda, Vincent Robin, Marie Ponthieu, Béatrice Marin, Jessy Jaunat

Porteur: Damien Ertlen

Disciplines:

GeographiePaleoenvironnement

Mots clés:

paysages agrairespaléoenvironnementdéprise agrairepartie centrale du Pays de Bitchegestion de l'environnement

Résumé:

Ce projet constitue le prolongement d’un projet financé en 2018 intitulé « Histoire des paysages agraires dans le Pays de Bitche depuis l'Antiquité : approches géographiques, paléo-écologiques et archéologiques. » Ce projet regroupe des géographes, et des paléo-écologues autour de la question de l’histoire des paysages. Nous proposons de nous pencher sur la question des formes agraires et sylvicole et de leurs héritages dans le Pays de Bitche et plus particulièrement dans sa partie centrale. Ces formes agraires, rideaux de culture, terrasses, champ bombés formant un parcellaire… sont souvent partiellement conservées dans le paysage même quand elles ne sont plus fonctionnelles. Elles nous renseignent sur l’histoire du paysage et ses dynamiques d’évolution. Certaines formes sont hérités de l’Antiquité ou du Moyen Age tandis que d’autres ont seulement quelques décennies. A travers l’inventaire, la description et la compréhension de ces formes nous souhaitons améliorer le suivi des dynamiques paysagères en particulier dans le contexte spécifique de déprise agraire.


Participants:

Benjamin Keller, Vincent Robin, Pierre-Alexis Herrault, Dominique Schwartz

Porteur: Denis Mathis

Coporteurs: Chiffre Emmanuel


Disciplines:

GeographieHistoireSociologie

Mots clés:

Militarisationpaysagereprésentationchâteauxterritoire de défense

Résumé:

Le Pays et la ville de Bitche possèdent un important empilement de traces de la militarisation et de la guerre (polémopaysages). Il s’agit de vestiges de phases de militarisation et d’affrontement dans la région liée à la construction de frontières. Les traces, les « marquages morts » ou les « marquages vifs » illustrent aujourd’hui ce riche passé militaire. La situation de ce territoire aux confins du duché de Lorraine et de l’Alsace puis de la France et de l’Allemagne lui a valu de jouer un rôle considérable pendant plusieurs siècles. L’importance stratégique du Pays de Bitche s’organise de part et d’autres de « frontières » et de territoires en évolution. Ils peuvent s’identifier à partir de marqueurs paysagers déclassés telles que les châteaux-forts, les conduits routiers… mais aussi suivant des cycles de construction des territoires de défense centrés sur la citadelle de Bitche et relié à Landau ou Sarrelouis, mais aussi au basculement de la ville de citadelle (cité guerrière) à la ville de garnison. L’emprise militaire considérable s’évalue aux nombre de quartiers militaires, aux logements des familles mais aussi aux effectifs ou encore à l’aménagement du camp militaire de Bitche et son prolongement au-delà de la frontière (Ludwigswinkel), la multiplicité de casernes ou encore la dissémination de quantité d’ouvrages militaires attachés à la ligne Maginot à travers le territoire. Le Pays de Bitche, polarisé par sa ville de garnison connait depuis quelques années d’importantes transformations, depuis la dissolution du 4e régiment de cuirassiers courant 1997, suivi par celle du 57e régiment d’artillerie courant 2009. Pourtant, d’un point de vue historique, il semblerait que ces événements particulièrement traumatiques pour le territoire ne soient pas inédits, ils relèvent de cycles de militarisation/démilitarisation de ce territoire liées aux définitions progressives des frontières. L’importance stratégique du Pays de Bitche est liée cette construction des frontières et aux jeux de pouvoir qui se sont exercés dans la région alternant des phases de constructions/de remises en cause et de déconstructions de territoires de défense. De ce point de vue, il semble fondamental de retracer avec précision la trajectoire de l’histoire militaire du Pays de Bitche depuis le Moyen-âge à nos jours. Dans cette approche il faut tenir compte également des territoires abbatiaux notamment l’abbaye de Sturzelbronn dont la position frontalière traduit une forme d’organisation territoriale à explorer. En tout état de cause, les territoires de défense (de la présence militaire aux conséquences des combats et des destructions) semblent avoir très largement marqué le territoire (mentalement, socialement, culturellement, économiquement, écologiquement, etc.). Le fait militaire a favorisé la production d’un paysage selon une logique établie autour d’une politique de défense, avec des remises en cause progressives au fil des aléas géopolitiques (géographie militaire). De ce fait, il convient d’en retracer les divers processus au croisement de trois grands types d’indicateurs : 1/l’emprise physique et territoriale des frontières, casernes, camps, terrains, routes qui se reflètent aujourd’hui dans le paysage, 2/les effectifs (militaires de rang, conscrits, personnels civils) et 3/les multiples relations (sociales, économiques, politiques, etc.) entretenues avec le territoire au fil du temps.


Participants:

Denis Mathis, Emmanuel Chiffre, Fabien Hein, Christelle Loubet, Laurent Jalabert, Joël Beck

Porteur: Anne Poszwa

Coporteurs: Laurence Mansuy Huault


Disciplines:

ArcheologieBiogeochimiePedologie

Mots clés:

Sols forestiersCalciumPhosphoreAutres nutrimentsPolluants organiquesCharbonnièresActivités militaires.

Résumé:

Comprendre les facteurs déterminant la qualité des sols permet en partie d’expliquer la qualité des cours d’eau et des habitats aquatiques. Les forêts du Pays de Bitche (PdB) sont actuellement peu influencées par des activités agricoles ou industrielles, mais elles sont localement soumises à des activités militaires. Leur richesse en plateformes de charbonnage témoigne également d’une activité passée intense. Le rôle des résidus de charbons accumulés dans les sols a été investigué en 2018. Nos résultats suggèrent que les charbonnières pourraient améliorer la rétention de certains nutriments dans les sols. Des calculs de stocks d’éléments sont en cours pour préciser ces observations. L’un des nutriments essentiel, non étudié en 2018, est le phosphore. Or, des litières collectées sur des transects montrent un enrichissement en phosphore à proximité des charbonnières. Des mesures de qualité de l’eau de certains ruisseaux indiquent aussi des teneurs importantes en phosphore. Les charbonnières seraient-elles des réservoirs de phosphore expliquant ces tendances dans les litières et les eaux ? Et quel est le rôle des activités militaires, les tirs et explosions pouvant également disséminer du phosphore dans les écosystèmes proches ? Les objectifs de ce projet sont ainsi de compléter les travaux initiés en 2018 et d’estimer la qualité des sols et litières dans les forêts du PdB via (i) l’extension du nombre de charbonnières étudiées pour quantifier l’impact des activités de charbonnage et (ii) l’étude de sites proches de la zone militaire pour appréhender le rôle des tirs et explosions sur le cycle des éléments.


Participants:

Laurence Mansuy-Huault, Anne Gebhardt, Vincent Robin, François Guérold

Porteur: Jean-Luc Dupouey

Disciplines:

AnthracologieDendrologieEcologieGeohistoire

Mots clés:

ECOLOGIE HISTORIQUEFORETCHARBONNAGECOMPOSITION DES PEUPLEMENTSINVENTAIRE FORESTIERRESILIENCE

Résumé:

Dans le cadre de l'augmentation attendue de la pression de prélèvement en bois énergie dans les forêts françaises et européennes, des recherches ont été entreprises sur l'impact potentiel de ces prélèvements accrus sur les écosystèmes forestiers, leur fertilité minérale, leur biodiversité. Une des voies de recherche possible est de se tourner vers l'utilisation passée des forêts. Les forêts du Pays de Bitche offrent la possibilité de telles études à long terme car : (i) leur histoire est de mieux en mieux caractérisée grâce aux travaux des précédents projets du LABEX DRIIHM et (ii) ces travaux montrent que cette histoire est bien différenciée selon des zones géographiques bien identifiées, avec des zones ayant connues des trajectoires sylvicoles différentes. Dans le cadre du présent projet, nous étudierons l'impact sur la composition actuelle des peuplements de deux types d'exploitation du bois, en place jusqu'au début du XXe siècle : d'une part, les prélèvements sous forme de charbon pour les forges, d'autre part le bois utilisé directement pour les verreries. Ces deux usages se faisaient dans des parcelles bien différenciées, que nous avons pu relocaliser. Nous proposons de caractériser les peuplements forestiers (surface terrière par essences) par des inventaires dendrométriques précis, et selon un plan d'échantillonnage dense. En parallèle, nous comparerons la composition actuelle des peuplements avec celle retrouvée dans les charbons des charbonnières. Nous comptons ainsi tester le degré de résilience de ces écosystèmes vis-à-vis de pratiques sylvicoles anciennes différenciées : ont-elles laissé des traces aujourd'hui encore visibles ?


Participants:

Xavier Rochel, Vincent Robin, Pierre Montpied, Nathalie Leroy

Porteur: Damien Ertlen

Disciplines:

ArcheologieBiogeographieGeographiePaleobotaniquePaleoenvironnementPedologie

Mots clés:

histoire agraireformes agrairesgéohistoirearchéologie environnementalearchives du sol

Résumé:

Ce projet regroupe des géographes, des archéologues et des paléo-écologues autour de la question des paysages agraires. Nous proposons de nous pencher sur la question des formes agraires et de leurs héritages dans le Pays de Bitche et plus particulièrement dans sa moitié Ouest dite découverte. Ces formes agraires, rideaux de culture, terrasses, tas d’épierrement formant un parcellaire… sont souvent partiellement conservées dans le paysage même quand elles ne sont plus fonctionnelles. Elles nous renseignent sur l’histoire du paysage et ses dynamiques d’évolution. Certaines formes sont hérités de l’Antiquité ou du Moyen Age tandis que d’autres ont seulement quelques décennies. A travers l’inventaire, la description et la compréhension de ces formes nous souhaitons améliorer le suivi des dynamiques paysagères en particulier dans le contexte spécifique de déprise agraire.


Participants:

Vincent ROBIN, Xavier ROCHEL, Loup BERNARD, Antonin NUSSLEIN, Pierre-Alexis HERRAULT, Dominique SCHWARTZ